5 idées reçues sur la cigarette électronique

5 idées reçues sur la cigarette électronique

Bien que de manière générale on reconnaisse la contribution des e-cigarettes à la diminution du taux de tabagisme, l’unanimité est pourtant loin d’être faite autour de son usage. La polémique autour de la cigarette électronique enfle surtout en raison des doutes émis sur son innocuité. Entre ceux qui pensent que la vaporette n’est pas nocive, et ceux qui pensent que comme le tabac elle contient de la nicotine, ou encore des substances chimiques cancérigènes, il semble impossible de fumer le calumet de la paix. Aussi, a-t-on décidé dans cet article de vous livrer 5 idées reçues sur la cigarette électronique.

1 – La cigarette électronique est toxique

Voilà une idée généralement véhiculée, mais qui pourtant ne repose sur aucun argument sérieux. Car, contrairement au tabac classique qui contient le goudron, le monoxyde de carbone, et plus de 4000 autres substances toxiques et nocives à la santé, la vape n’en contient pas. Certes, on retrouvera dans la plupart des e-liquides du propylène glycol que l’on retrouve aussi dans l’industrie pharmaceutique ou dans l’agro-alimentaire, et dont on reconnaît qu’elle peut causer une irritation de la gorge, mais ceci ne peut justifier l’hypothèse de la toxicité de la cigarette électronique.

En tout état de cause, il semble que même les nitrosamines contenues dans les e-cig, reconnus comme cancérigènes, ne posent pas de problème tant qu’on n’inhale pas. Le Pr Bertrand Dautzenberg, pneumologue et tabacologue conclut d’ailleurs qu’une année de vapotage serait moins « cancérogène qu’une journée de tabac ».

2 – La cigarette électronique ne contribue pas au sevrage tabagique

Cette idée est aussi soutenue par l’OMS, et pourtant, on compte près de 70% de personnes ayant arrêté de fumer une fois qu’ils se sont mis à la vape. En France uniquement, pour la seule année 2015, on comptait 400.000 personnes qui ont réussi leur sevrage tabagique grâce à la cigarette électronique. À la fin d’année 2017, on dénombrait 82% de vapoteurs ayant définitivement stoppé la clope. Si donc la cigarette électronique n’aide pas à arrêter de fumer, elle y contribue.

3 – Les arômes des e-cigarettes sont nocifs

Voilà au moins une idée partiellement vraie. Dans un rapport d’étude rendue publique par l’Université de Caroline du Sud, certains e-liquides contiennent de l’éthylvanilline, dont les arômes (vanille, cinnamaldéhyde, cannelle) étaient plus toxiques que d’autres. Ce qui revient à dire qu’il faut y renoncer, et surtout faire ses achats d’e-cigarettes ou des e-liquides dans un magasin spécialisé vendant des liquides certifiés (Afnor).

4 – La cigarette électronique provoque le mal de tête

Celle-ci est une idée aussi vraie que fausse. Il est possible que les vapoteurs ressentent une migraine, des nausées ou des vertiges. Ces symptômes sont davantage liés au sevrage tabagique qu’à la vape. Dans ce cas, ils disparaissent au bout d’une semaine. Quand ils sont liés à la cigarette électronique, cela peut résulter d’un dosage nicotinique important dans l’e-liquide ou bien alors, ces symptômes peuvent manifester une intolérance à un arôme.

5 – La vapeur des e-cigarettes est dangereuse pour l’entourage

Le vapotage passif n’est pas risqué, contrairement à ce qui se dit. La vapeur qui s’en dégage dure moins de 30 secondes, alors qu’avec une cigarette classique, elle dure 20mn. En outre, elle contient largement moins de composés chimiques, ce qui ne signifie pas qu’il soit conseillé à une femme enceinte d’en prendre ou de vapoter en sa présence.